mardi 30 octobre 2012

Biographie de Mouloud Feraoun





Né le 8 mars 1913 dans le village de Tizi-Hibel (ancienne commune mixte de Fort-National), son nom est Aït-Chabane, Feraoun étant le nom attribué par l'état-civil français. Il fréquente l'école de Tizi-Hibel à partir de l'âge de 7 ans. 

En 1928, il est boursier à l'Ecole Primaire Supérieure de Tizi-Ouzou. Il entre à l'Ecole Normale de Bouzaréa en 1932 où il fait la connaissance d'Emmanuel Roblès. En 1935, il est nommé instituteur à Tizi-Hibel où il épouse sa cousine Dehbia dont il aura 7 enfants. En 1946, il est muté à Taourirt-Moussa. En 1952, il est nommé directeur du Cours Complémentaire de Fort-National. En 1957, nommé directeur de l'Ecole Nador de Clos-Salembier, il quitte la Kabylie pour les hauteurs d'Alger. 

En 1951, il est en correspondance avec Albert Camus, le 15 juillet, il termine La terre et le sang récompensé en 1953 par le prix populiste. 

En 1960, il est Inspecteur des Centres Sociaux à Château-Royal près de Ben-Aknoun. Avec cinq de ses collègues, c'est là qu'il est assassiné par l'OAS le 15 mars 1962 à quatre jours du cessez-le-feu. Mouloud Feraoun a commencé son premier roman autobiographique Le fils du pauvre en 1939 ; il n'est publié qu'en 1950 à compte d'auteur. Ce n'est qu'en 1954 que Le Seuil le publie expurgé des 70 pages relatives à l'Ecole Normale de Bouzaréa. 
Les éditions du Seuil publient, en 1957, Les chemins qui montent, la traduction des Poèmes de Si Mohand étant éditée par les Editions de Minuit en 1960. Son Journal, rédigé de 1955 à 1962 est remis au Seuil en février 1962 et ne sera publié qu'après sa mort. 

Résumé du roman "Le fils du pauvre" de Mouloud Feraoun




Premier roman de l'écrivain algérien, Mouloud Feraoun, "Le fils du pauvre" retrace la vie de Fouroulou Menrad, personnage principal du récit.
De dimension autobiographique, ce livre peint l'enfance et l'adolescence de l'auteur dans un village de cette Kabylie montagneuse où il fut tour à tour berger, élève studieux, puis instituteur. Ce n'est pas une histoire quelconque quoi qu'elle retrace une vie très simple de par les gens qui en sont les acteurs.

De parents pauvres, Fouroulou Menrad était tout destiné à être berger mais mu par une forte ambition et des rêves omniprésents, cet homme-enfant luttait sans cesse pour échapper à son destin.

Il était seul à croire en un avenir différent de celui des siens, pourtant très attaché à eux. Il vivait le dur labeur de son père qui subvenait difficilement aux besoins de la famille, la patience à toute épreuve et la générosité de sa mère. Rien ne lui échappait; ni la tendresse d'une de ses tantes, ni la jalousie de l'autre, encore moins l'attachement de ses cousines et le dévouement de ses soeurs. Cette vie belle et dure à la fois telle que nous la raconte Mouloud Feraoun est imprégnée d'émotions, dans une société où l'on respecte les grands, écoute leurs conseils, où l'on protège inéluctablement les petits et les faibles. L'on est pauvre et l'on vit heureux en se battant pour arracher la joie d'une naissance, d'un retour ou même d'un sourire. Les vieux sont là pour y veiller. On apprend avec Fouroulou et les siens à vivre unis et solidaires, à tout partager.
Il ne tenait même pas rigueur à ses parents de ne pas s'emballer face à ses progrès scolaires. Cette bourse qui tardait à venir, n'était-ce pas une force de son destin lié à ceux de tous les villageois? Mais son but à lui était de réussir et de prouver aux autres qu'il pouvait ne pas rester berger.
Mouloud Feraoun écrit comme il parle, décrivant sa Kabylie natale comme un autre l'aurait fait pour sa propre maison. Tout y est : les moeurs et coutumes, les personnages, les costumes et surtout les paysages magnifiques qu'il réussit à rendre anodins avec cette note particulière qui congédie les touristes avec des excuses voulant dire ceci: "Là c'est chez moi, rentrez chez vous..."
Ce livre fut publié en 1950 dans une Algérie colonisée.

dimanche 28 octobre 2012

Résumé de Les misérables de Victor Hugo


Résumé de Les misérables de Victor Hugo

Au terme d’une errance sans fin, Jean Valjean, ancien forçat, trouve asile chez Monseigneur Myriel, évêque de Digne. Il prend la fuite à l’aube, chargé des couverts en argent de l’ecclésiastique, mais est bien vite arrêté par des gendarmes. L’évêque décide de plaider en sa faveur malgré le vol, et ce faisant, le sauve d’un emprisonnement. Cet acte de bonté décille enfin les yeux de Valjean, qui décide de devenir un homme de bien.
Fantine est une jeune mère misérable. Elle doit élever seule sa fille Cosette. Une dispute lui vaut d’être arrêtée et interrogée très désagréablement par le commissaire Javert. Elle est cependant relâchée sous l’ordre de Monsieur Madeleine, maire de la ville. Javert est dès lors convaincu que ses doutes sont fondés : Madeleine et Valjean ne sont qu’une seule et même personne.

Un innocent que l’on prend pour l’ancien forçat est bientôt emprisonné. Valjean/Madeleine, au terme d’un douloureux débat avec sa conscience, décide de révéler sa véritable identité au tribunal pour sauver le malheureux. Avant d’être emprisonné, il assiste à l’agonie de Fantine et lui jure de protéger Cosette. Il s’échappe finalement pour se rendre à Paris.
Cosette devient servante chez les Thénardier, couple diabolique qui s’enrichit en détroussant les morts tombés sur le champs de bataille de Waterloo. Valjean de son côté a été rattrapé par Javert, mais s’est échappé une nouvelle fois en faisant croire à sa mort par noyade. Il sauve Cosette de la tyrannie des Thénardier, et se réfugie avec elle dans la communauté de l’Adoration Perpétuelle, rue de Picpus.
Sous le nom de Fauchelevent, Valjean s’installe rue Plumet, et se lie d’amitié pour un jeune républicain, Marius. Cosette et ce dernier tombent amoureux l’un de l’autre, avant que Valjean soit à nouveau arrêté par Javert, emprisonnement qui se soldera évidemment par une autre évasion.

Nous sommes alors en 1832, et les barricades se dressent rue St-Denis. Valjean, Marius, et Gavroche, l’archétype du petit parisien, luttent côte à côte. On remet entre les mains de Valjean un policier capturé, qui n’est autre que Javert. Il décide en son âme et conscience de lui rendre sa liberté, et sauve d’une mort certaine Marius, blessé. Une fois remis, celui-ci épousera Cosette. Après avoir révélé sa véritable identité à Marius, Valjean devientpersona non grata dans la demeure du jeune couple. Il sombre dans une mélancolie absolue, et sera sauvé d’une mort cruelle et solitaire par Cosette et Marius qui, à son chevet de mourrant, l’appelleront « Père ». Heureux, il pourra enfin rendre l’âme, à la lueur des chandeliers de l’évêque.

samedi 27 octobre 2012


Poème Age d'or (Arthur Rimbaud)


  Age d'or                                       Arthur Rimbaud

Quelqu'une des voix
Toujours angélique
- Il s'agit de moi, -
Vertement s'explique :

Ces mille questions
Qui se ramifient
N'amènent, au fond,
Qu'ivresse et folie ;

Reconnais ce tour
Si gai, si facile :
Ce n'est qu'onde, flore,
Et c'est ta famille !

Puis elle chante. Ô
Si gai, si facile,
Et visible à l'oeil nu...
- Je chante avec elle, -

Reconnais ce tour
Si gai, si facile,
Ce n'est qu'onde, flore,
Et c'est ta famille !... etc...

Et puis une voix
- Est-elle angélique ! -
Il s'agit de moi,
Vertement s'explique ;

Et chante à l'instant
En soeur des haleines :
D'un ton Allemand,
Mais ardente et pleine :

Le monde est vicieux ;
Si cela t'étonne !
Vis et laisse au feu
L'obscure infortune.

Ô ! joli château !
Que ta vie est claire !
De quel Age es-tu,
Nature princière
De notre grand frère ! etc...

Je chante aussi, moi :
Multiples soeurs ! voix
Pas du tout publiques !
Environnez-moi
De gloire pudique... etc...



vendredi 26 octobre 2012

Biographie de Arthur Rimbaud



Arthur Rimbaud :est né à Charleville-Mézières (dans les Ardennes) le 20 octobre 1854. Sa mère, Vitalie Cuif, est une femme très autoritaire et son père, Frédéric Rimbaud, est militaire.
     En octobre 1862, Rimbaud entre à l'Institut Rossat, une école fréquentée par les enfants de la bourgeoisie de Charleville. En 1865, il entre au collège de Charleville et commence à écrire. En 1870, il se lie d'amitié avec Georges Izambard, son professeur de rhétorique. C'est lui qui lui fait découvrir Rabelais, Victor Hugo et Théodore de Banville. La mère de Rimbaud n'apprécie guère l'amitié entre le jeune garçon et le professeur : elle ne correspond pas à l'éducation stricte qu'elle entend donner à ses enfants. Au mois d'août de la même année, Rimbaud part pour Paris sans y être autorisé (alors que la France et la Prusse sont entrées en guerre) et il est incarcéré à la prison de Mazas. Son professeur Izambard parvient à le faire libérer. Avant de rentrer à Charleville, il séjourne quelque temps chez les demoiselles Gindre, amies de la famille Izambard. La mère de Rimbaud réclame le retour de son fils et, à peine rentré, il part à Bruxelles, Douai et rentre à Charleville en novembre. Il en est déjà à sa troisième fugue quand, en février 1871, il gagne Paris pour y rester deux semaines. Cette même année, il rencontre Verlaine et participe aux réunions parisiennes du « Cercle Zutique ». Il en sera exclu peu de temps après. L'année suivante, en 1872, Rimbaud et Verlaine mènent une vie dissolue.
     En mars, Rimbaud repart dans les Ardennes et revient à Paris en mai à la demande de Verlaine. Ils partent tous deux à Bruxelles, puis, en septembre, à Londres. Rimbaud regagne les Ardennes à la fin de l'année 1872. En 1873, il commence à rédiger Une Saison en enfer. Verlaine et Rimbaud regagnent Londres mais connaissent de nombreuses querelles et ruptures. En Belgique, Verlaine tire même deux coups de feu sur son ami et est condamné par la justice belge à deux ans de prison. Rimbaud rentre chez lui et termine Une Saison en enfer. En 1874, Rimbaud est à Londres avec Germain Nouveau avec qui il s'est lié d'amitié. L'année suivante, Rimbaud part pour l'Allemagne, puis séjourne en Suisse et en Italie. À la fin de cette année, il rentre à Charleville. Il signe un engagement de six ans dans l’armée coloniale hollandaise en mai 1876, déserte et rentre à Charleville. L'année suivante, il se rend à Brême et à Hambourg, à Marseille, etc. Rimbaud trouve un emploi de chef de chantier fin 1878 à Chypre et rentre en France en 1879. Il retourne sur l'île en 1880, s'embarque pour l'Égypte et gagne Aden en août. Il trouve un emploi à la maison Viannay, Mazeran, Bardey et Cie., spécialisée dans le commerce des peaux et du café. En 1885, il fait du trafic d'armes, et ce jusqu'en 1888.
     En 1891, il est rapatrié en France en raison d'une tumeur au genou droit qui le fait souffrir et qui causera sa mort, à trente-sept ans, le 10 novembre 1891, au moment même où les lettrés s'arrachent les exemplaires non mutilés du Reliquaire, le premier recueil de ses premiers poèmes. Depuis sept ans on parlait beaucoup de lui, grâce à Verlaine qui le lança dans les Poètes maudits, et publia les Illuminations dans la Vogue. 

jeudi 25 octobre 2012


Résumé du roman : Le dernier jour d'un condamné (Victor Hugo)


Résumé général

Dans la prison de Bicêtre, un condamné à mort ( le narrateur) attend le jour de son exécution. Jour après jour, il note ses angoisses, ses espoirs fous et ses pensées. Le narrateur nous rappelle les circonstances de son procès ( chapitres 1/9 ).Puis il nous décrit sa cellule ( chapitre 10/12 ). Il évoque ensuite le départ des forçats au bagne de Toulon ( chap. 13/15 ). Il nous rapporte la complainte en argot d'une jeune femme à l'infirmerie ( chapitre 16 ) .Désespéré, il décide alors de s'évader ( chapitre17). on vient lui apprendre que son exécution aura lieu le jour même.( chapitre 18/19 ).

Le narrateur sera transféré ensuite à la conciergerie ( chap. 22) , il y rencontre un autre condamné à mort ( chap. 23/24). Son séjour en prison devient de plus en plus suffocant .il sombre dans les hallucinations et les cauchemars .Il se demande comment on meurt sous la guillotine. ( chap. 27). Il reçoit après la visite d'un prêtre qu'il trouve placide et sans compassion devant son état. ( chap30)

La visite de sa petite fille Marie sera évoquée au chapitre 43. Elle ne le reconnaitra pas, ce qui l'attriste profondément.

Puis vient l'ultime ligne droite avant la mort; son dernier jour de condamné. Sur son passage de la conciergerie à la place de Grève où se dresse l'échafaud, la foule rit et applaudit: le condamné était donné en spectacles à cette foule qu'il n 'a jamais aimé d'ailleurs. Devant le spectre de la mort, le narrateur tremble et implore la pitié mais il sait déjà que son sort est scellé. Le bourreau accomplit alors sa tâche pour décapiter le condamné.



Résumé: chapitre par chapitre



CHAPITRE 1

Depuis cinq semaines, un jeune prisonnier vit constamment avec l’idée de la mort. Il est doublement enfermé. Physiquement, il est captif dans une cellule à Bicêtre. Moralement, il est prisonnier d’une seule idée : condamné à mort. Il se trouve dans l’impossibilité de penser à autre chose.

CHAPITRE 2


De sa cellule, le narrateur se souvient de son procès et de sa condamnation à mort. Il relate les circonstances de son procès et sa réaction au verdict fatal.

CHAPITRE 3

Le condamné semble accepter ce verdict. Il ne regrette pas trop de choses dan,s cette vie où tous les hommes sont des condamnés en sursis. Peu importe ce qui lui arrive.

CHAPITRE 4

Le condamné est transféré à Bicêtre. Il décrit brièvement cette hideuse prison.

CHAPITRE 5

Le narrateur nous parle de son arrivée à la prison. Il a réussi à améliorer ses conditions de prisonnier grâce à sa docilité et à quelques mots de latin. Il nous parle ensuite de l’argot pratiqué en prison.

CHAPITRE 6


Dans un monologue intérieur, le prisonnier nous dévoile sa décision de se mettre à écrire. D’abord, pour lui-même pour se distraire et oublier ses angoisses. Ensuite pour ceux qui jugent pour que leurs mains soient moins légères quand il s’agit de condamner quelqu’un à mort. C’est sa contribution à lui pour abolir la peine capitale.

CHAPITRE 7

Le narrateur se demande quel intérêt peut-il tirer en sauvant d’autre têtes alors qu’il ne peut sauver la sienne.

CHAPITRE 8

Le jeune condamné compte le temps qui lui reste à vivre. Six semaines dont il a déjà passé cinq ou même six. Il ne lui reste presque rien.

CHAPITRE 9
Notre prisonnier vient de faire son testament. Il pense aux personnes qu’il laisse derrière lui : sa mère, se femme et sa petite fille. C’est pour cette dernière qu’il s’inquiète le plus.

CHAPITRE 10

Le condamné nous décrit son cachot qui n’a même pas de fenêtres. Il décrit aussi le long corridor longé par des cachots réservés aux forçats alors que les trois premiers cabanons sont réservés aux condamné à la peine capitale.

CHAPITRE 11

Pour passer sa longue nuit, il se lève pour nous décrire les murs de sa cellule pleins d’inscriptions, traces laissées par d’autres prisonniers. L’image de l’échafaud crayonnée sur le mur le perturbe.

CHAPITRE 12


Le prisonnier reprend sa lecture des inscriptions murales. Il découvre les noms de criminels qui ont déjà séjourné dans cette triste cellule.

CHAPITRE 13


Le narrateur- personnage se rappelle d’un événement particulier qui a eu lieu il y a quelques jours dans le cour de la prison : le départ des forçats au bagne de Toulon. Il nous rapporte cet événement comme un vrai spectacle en trois actes : la visite médicale, le visite des geôliers et le ferrage. Il nous parle du traitement inhumain réservé à ces condamnés. A la fin du spectacle, il tombe évanoui.

CHAPITRE 14
Quand il revient à lui, il se trouve dans l’infirmerie. D’une fenêtre , il peut observer les forçats partir tristement sous la pluie au bagne de Toulon. Il préfère plutôt la mort que les travaux forcés.

CHAPITRE 15

Le prisonnier est dans sa cellule. Il avait senti un peu de liberté dans l’infirmerie mais voilà qu’il est repris par l’idée de la mort qu’il pense à s’évader.

CHAPITRE 16

Le narrateur se rappelle de ces quelques heures de liberté à l’infirmerie. Il se souvient de cette jeune fille qu’il a entendu chanter de sa vois pure, veloutée une chanson en argot.

CHAPITRE 17

Il pense encore à s’évader. Il s’imagine déjà en dehors de la prison dans le port pour s’embarquer vers l’Angleterre mais voilà qu’un gendarme vient demander son passeport : le rêve est brisé

CHAPITRE 18

Il est six heures du matin. Le guichetier entre dans le cachot. Il demande à notre condamné ce qu’il désire à manger.

CHAPITRE 19
Le directeur de la prison vient en personne voir le condamné. Il se montre doux et gentil. Le jeune comprend que son heure est arrivée.

CHAPITRE 20


Le narrateur pense à son geôlier, à la prison qu’il trouve partout autour de lui, dans les murs, dans les guichetiers…

CHAPITRE 21

Le condamné reçoit deux visites. D’abord celle du prêtre et puis celle de l’huissier. Ce dernier vient lui annoncer que le pourvoi est rejeté et que son exécution aura lieu le jour même place de Grève. Il reviendra le chercher dans une heure.

CHAPITRE 22

Le prisonnier est transféré à la Conciergerie. Il nous conte le voyage et sa discussion avec le prêtre et l’huissier pendant le trajet. Il se montre peu bavard et parait plutôt pensif. A huit heures trente, la carriole est déjà devant la Cour.

CHAPITRE 23
L’huissier remet le condamné aux mains du directeur. Dans un cabinet voisin, il fait une rencontre curieuse avec un condamné à mort qui séjournera dans la même cellule à Bicêtre. Ce dernier, fils d’un ancien condamné à mort lui raconte son histoire et s’empare de sa redingote .

CHAPITRE 24


Le narrateur est enragé parce que l’autre condamné lui a pris sa redingote.

CHAPITRE 25

Le condamné est transféré dans une autre cellule. On lui rapporte, sur sa demande une chaise, une table, ce qu’il faut pour écrire et un lit.

CHAPITRE 26

Il est dix heures. Le condamné plaint sa petite fille qui restera sans père. Elle sera peut être repoussée, haie à cause de lui.

CHAPITRE 27

Le narrateur se demande comment on pouvait mourir sur l’échafaud.

CHAPITRE 28

Il se rappelle avoir déjà vu une fois monter une guillotine sur la place de Grève.

CHAPITRE 29

Le jeune détenu pense à cette grâce qui ne vient toujours pas. Il estime maintenant que les galères seraient meilleure solution en attendant qu’un jour arrive la grâce.

CHAPITRE 30

Le prêtre revient voir le condamné. Celui-ci est loin d’apprécier sa présence. Ce prêtre parle machinalement et semble peu touché par la souffrance du prisonnier. Ensuite, et bien que la table soit délicate et bien garnie, il ne peut manger.

CHAPITRE 31

Le narrateur est surpris de voir un homme prendre les mesures de la cellule. Ironie du sort : la prison va être rénovée dans six mois.

CHAPITRE 32


Un autre gendarme vient prendre la relève. Il est un peu brusque. Il demande au prisonnier de venir chez lui après son exécution pour lui révéler les trois bons numéros gagnants à la loterie . Le condamné veut profiter de cette demande bizarre : il lui propose de changer ses vêtements avec lui. Le gendarme refuse ; il a compris que le prisonnier veut s’évader.

CHAPITRE 33

Pour oublier son présent, le narrateur passe en revue ses souvenirs d’enfance et de jeunesse.Il s’arrête longuement sur le souvenir de Pepa, cette jeune andalouse dont il était amoureux et avec qui il a passé une belle soirée d’été.

CHAPITRE 34

Au milieu de ses souvenirs de jeunesse, le condamné pense à son crime. Entre son passé et son présent, il y a une rivière de sang : le sang de l’autre ( sa victime) et le sien( le coupable)

CHAPITRE 35

Le narrateur pense à toutes ces personnes qui continuent toujours à vivre le plus normalement au monde.

CHAPITRE 
36

Il se rappelle ensuite du jour où il est allé voir la grande cloche (le bourdon) de Notre-Dame (cathédrale à Paris)

CHAPITRE 37

Le narrateur décrit brièvement l’hôtel de ville.

CHAPITRE 
38

Il est une heure le quart. Le condamné éprouve une violente douleur. Il a mal partout. Il lui reste deux heures quarante cinq à vivre.

CHAPITRE 39


On dit que sous la guillotine, on ne souffre pas, que cela passe vite. Le narrateur se demande comment on peut savoir une telle chose puisque aucun condamné déjà exécuté ne peut l’affirmer.

CHAPITRE 40


Le jeune détenu pense au roi. C’est de lui que viendrait la grâce tant attendue. Sa vie dépend d’une signature. Il espère toujours.

CHAPITRE 41

Le condamné se met dans la tête l’idée qu’il va bientôt mourir. Il demande un prêtre pour se confesser, un crucifix à baiser

CHAPITRE 42

Il se laisse dormir un moment. C’est son dernier sommeil. Il fait un cauchemar et se réveille frémissant, baigné d’une sueur froide.

CHAPITRE 43

La petite Marie vient rendre visite à son père. Ce dernier est choqué devant la fraîche et la belle petite fille qui ne le reconnaît pas. Elle croit que son père est mort. Le jeune condamné perd tout espoir.

CHAPITRE 44

Le détenu a une heure devant lui pour s’habituer à la mort. La visite de sa fille l’a poussé dans le désespoir.

CHAPITRE 45

Il pense au peuple qui viendra assister au « spectacle » de son exécution. Il se dit que parmi ce public enthousiaste, il y a peut-être des têtes qui le suivront , sans le savoir, dans sa fatale destination.

CHAPITRE 46

La petite Marie vient de partir. Le père se demande s’il a le temps de lui écrire quelques pages. Il cherche à se justifier aux les yeux de sa fille.

CHAPITRE 47

Ce chapitre comporte une note de l’éditeur : les feuillets qui se rattachent à celui-ci sont perdus ou peut être que le condamné n’a pas eu le temps de les écrire

CHAPITRE 48

Le condamné est dans une chambre de l’hôtel de ville. A trois heures, on vient l’avertir qu’il est temps. Le bourreau et ses deux valets, lui coupent les cheveux et le collet avant de lier ses mains. Le convoi se dirige ensuite vers la place de Grève devant une foule de curieux qui attendent l’exécution.

CHAPITRE 49

Le condamné demande sa grâce à cette personne qu’il croyait juge, commissaire ou magistrat. Il demande, par pitié, qu’on lui donne cinq minutes pour attendre la grâce. Mais le juge et le bourreau sortent de la cellule. Il reste seul avec le gendarme. Il espère encore mais voilà qu’on vient le chercher…


Biographie de Victor Hugo 


Victor Hugo est né le 26 Février 1802 à Besancon en France. Poète, romancier et dramaturge, Victor Hugo est sans conteste l'un des géants de la littérature française. Les romans les plus connus de Victor Hugo sont "Notre-Dame de Paris" (1831) et"Les Miserables" (1862).
L'auteur des Misérables, des Châtiments et de nombreux poéme a allié à la fois ambition, longévité, puissance de travail et génie, ce qui ne pouvait que concourir à ce mélange de fascination et d'irritation qu'il suscite encore aujourd'hui. I écrivait avec simplicité et puissance les bonheurs et malheurs de la vie. Victor Hugo était un travailleur acharné.
Entre 1827 ( Préface de son drame Cromwell) et 1830 (représentation d'Hernani, qui est l'occasion d'une célèbre «bataille»), Victor Hugo s'affirme comme le chef du romantisme.
De 1830 à 1840, il publie: un grand roman historique, Notre-Dame de Paris (1831) ; des drames, Marion de Lorme (1831), Le roi s'amuse (1832), Marie Tudor (1833), Lucrèce Borgia (1833), Ruy Blas (1838); et surtout quatre recueils de poésies, où il se montre maître dans l'expression lyrique des idées et des sentiments: les Feuilles d'automne (1831), les Chants du crépuscule (1835), les Voix intérieures (1837), les Rayons et les Ombres (1840).
Victor Hugo est mort à Paris le 23 May 1885 à 83 ans. Plus de 3 millions de personnes ont assisté à ses funérailles.

Résumé bref de " Aux Champ"
(GUY DE MAUPASSANT)

   
Deux familles nombreuses de pauvres paysans normands; Les Vallin et Les Tuvache vivent misérablement dans deux chaumières mitoyennes au pied d’une colline.
Mr et Mme D’Hubières, Un couple aristocrate ne peuvent pas avoir d'enfants. Ils expriment le désir d'adopter le fils des Touvache moyennant une bonne somme d’argent . La mère refuse. Mais, Les Vallin marchandent, acceptent et signent le contrat. L’affaire est conclue, provoquant la rupture entre les familles. Le fils vendu se fait une situation et revient voir ses parents biologiques après vingt ans.
Jalousie et sentiment d’injustice poussent Charlot à reprocher à ses parents de ne pas l’avoir vendu et à les quitter pour toujours.


Résumé du Chevalier double
Gautier Théophile



Le combat commença. Les épées, en tombant sur les mailles d'acier, en faisaient jaillir des gerbes d'étincelles pétillantes ; bientôt, quoique d'une trempe supérieure, elles furent ébréchées comme des scies. On eût pris les combattants, à travers la fumée de leurs chevaux et la brume de leur respiration haletante, pour deux noirs forgerons acharnés sur un fer rouge.
Les chevaux, animés de la même rage que leurs maîtres, mordaient à belles dents leurs cous veineux, et s'enlevaient des lambeaux de poitrail ; ils s'agitaient avec des soubresauts furieux, se dressaient sur leurs pieds de derrière, et se servant de leurs sabots comme de poings fermés, ils se portaient des coups terribles pendant que leurs cavaliers se martelaient affreusement par-dessus leurs têtes ; les chiens n'étaient qu'une morsureet qu'un hurlement.
Les gouttes de sang, suintant à travers les écailles imbriquées des armures et tombant toutes tièdes sur la neige, y faisaient de petits trous roses. Au bout de peu d'instants, l'on aurait dit un crible, tant les gouttes tombaient fréquentes et pressées. Les deux chevaliers étaient blessés.
Chose étrange, Oluf sentait les coups qu'il portait au cavalier inconnu ; il souffrait des blessures qu'il faisait et de celles qu'il recevait : il avait éprouvé un grand froid dans la poitrine, comme d'un fer qui entrerait et chercherait le cœur, et pourtant sa cuirasse n'était pas faussée à l'endroit du cœur : sa seule blessure était un coup dans les chairs au bras droit.
Singulier duel, où le vainqueur souffrait autant que le vaincu, où donner et recevoir était une chose indifférente.
Ramassant ses forces, Oluf fit voler d'un revers le terrible heaume de son adversaire. - Ô terreur ! que vit le fils d'Edwige et de Lodbrog ? il se vit lui-même devant lui : un miroir eût été moins exact. Il s'était battu avec son propre spectre, avec le chevalier à l'étoile rouge ; le spectre jeta un grand cri et disparut

biographie de Gautier théophile

Biographie de Gautier Théophile

Né à Tarbes le 30 août 1811, Théophile Gautier était issu d’une famille de petite bourgeoisie avec laquelle il vint rapidement s’établir à Paris. Il se destinait initialement à une carrière de peintre, mais, le 27 juin 1829, il fit une rencontre décisive, celle de Victor hugo, qui lui donna aussitôt le goût de la littérature. Fidèle à Hugo, Gautier assista avec éclat et enthousiasme à la première de son drame Hernani, le 25 février 1830. Lors de cette soirée mouvementée, restée dans l’histoire littéraire sous le nom de «bataille d’Hernani», il se rangea du côté de la troupe romantique qui défendit Hugo contre les tenants du classicisme - notons, pour la petite histoire, que le gilet rouge flamboyant qu’il arborait ce soir-là fit scandale et resta célèbre. Gautier se déclara toujours fidèle aux choix esthétiques qu’il avait faits en 1830 et, d’une certaine manière, même si son œuvre évolua vers une esthétique formaliste, il resta, en son âme, romantique jusqu’à la fin (ce dont témoigne son Histoire du romantisme).

Vers la fin de l’année 1830, Gautier commença à participer aux rencontres du «!petit cénacle!», groupe d’artistes et d’écrivains qui se réunissait dans l’atelier du sculpteur Jehan Duseigneur. Là, il se lia d’amitié avec Nerval, Pétrus Borel, Alphonse Brot, Philotée O’Neddy et Joseph Bouchardy. Il menait à cette époque une joyeuse vie de bohème. C’est le 4 mai 1831 que le Cabinet de lecture publia la Cafetière, son premier conte fantastique.

Dès lors, son talent dans cette veine très en vogue ne devait cesser de s’affirmer avec des textes comme Arria Marcella (1852), le Roman de la momie (1858) ou Spirite (1866). Parallèlement à ses poèmes, Gautier publia de nombreux textes de prose, comme les Jeunes-France, romans goguenards (1883) - recueil de nouvelles souvent parodiques - ou le roman Mademoiselle de Maupin (1835), qu’il fit précéder d’une préface provocante et scandaleuse, où il affirmait ses principes esthétiques.

En 1836, Gautier édita son premier article dans la Presse, le nouveau journal d’Émile de Girardin, pour lequel il travailla jusqu’en 1855, puis il se consacra au Moniteur universel jusqu’en 1868. Gautier écrivit quelque mille deux cents articles, tout en se plaignant du joug que lui imposait la presse quotidienne - son seul véritable gagne-pain qui était aussi, selon lui, un obstacle matériel à la réalisation d’une œuvre littéraire. Voir Presse, histoire de la.

Malgré ses difficultés matérielles, Théophile Gautier devint un poète presque officiel à la fin de sa carrière, sous l’Empire!; en 1868, il fut nommé bibliothécaire de la princesse Mathilde. À sa mort, survenue le 23 octobre 1872, victor hugo et mallarmé témoignèrent de l’importance de cet écrivain par deux poèmes qui furent réunis sous le titre de Tombeau de Théophile Gautier (1873).

Résumé Le Bourgeois gentilhomme

Résumé  Le Bourgeois gentilhomme
(Molière)


Le Bourgeois gentilhomme est une comédie-ballet en cinq actes en prose de Molière, représentée pour la première fois le 14 octobre 1670, devant la cour de Louis XIV, au château de Chambord par la troupe de Molière. La musique est de Jean-Baptiste Lully, les ballets de Pierre Beauchamp, les décors de Carlo Vigarani et les costumes turcs du chevalier d'Arvieux.

Cette pièce incarne le genre de la comédie-ballet à la perfection et reste même l'un des seuls chefs-d'œuvre du genre en regroupant les meilleurs comédiens et musiciens du temps. Elle répondait au goût de l'époque pour ce qui était nommé les turqueries, l'Empire ottoman étant alors un sujet de préoccupation universel dans les esprits, et que l'on cherchait à apprivoiser. L'origine de l'œuvre est liée au scandale provoqué par l'ambassadeur turc Suleyman Aga qui, lors de sa visite à la cour de Louis XIV en 1669, avait affirmé la supériorité de la cour ottomane sur celle du Roi-Soleil.

Les ajouts turcs ont disparu dans les représentations ultérieures. En 2004 toutefois, le musicien Vincent Dumestre, le metteur en scène Benjamin Lazar et la chorégraphe Cécile Roussat ont proposé une version intégrale de l'œuvre, en prononciation restituée, avec les ballets de Beauchamp et la musique composée par Lully.


À la création, Molière jouait le rôle de Monsieur Jourdain, habillé de couleurs vives, paré de dentelles d'argent et de plumes multicolores, face à Hubert, travesti dans celui de Madame Jourdain ; Mlle de Brie était Dorimène, Armande Béjart jouait Lucile, tandis que le musicien Lully était le muphti au cours de la cérémonie turque du quatrième acte.

Biographie de Moliére

Biographie de Molière


Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, a marqué l’histoire du théâtre et de la comédie française. Auteur le plus joué encore à l’heure d’aujourd’hui, Molière s’est distingué par des pièces qui mêlent le comique, le pathétique et la critique. Il faisait du rire une arme pour combattre les mœurs et les contraintes de son époque.  

Fils d’un tapissier, il renonce à reprendre l’affaire familiale qui le destinait à une vie bourgeoise et se tourne vers le théâtre. Il fonde en 1643 « l’Illustre Théâtre » et se fixe comme objectif de « faire rire les honnêtes gens ». Il rencontre cette année-là Madeleine Béjart dont il tombe amoureux.

La troupe connaît des débuts difficiles. Elle parcourt la province de 1646 à 1658. Durant cette période, il apprend le métier d’acteur et commence à écrire ses premières comédies (L’Étourdi et Le Dépit Amoureux). En 1658, il joue le Docteur Amoureux devant le roi Louis XIV et gagne sa protection. Le roi installe la troupe au Théâtre du Petit-Bourbon. Molière écrit les Précieuses ridicules en 1659. Cette satire burlesque est le premier de ses grands succès. En 1662, Molière épouse Armande Béjart, pour certains la sœur de Madeleine et pour d’autres sa fille, dont il aura un fils. 

Comédien, chef de troupe et auteur , il écrit des rôles sur mesure pour les membres de sa troupe. Même si Molière crée des pièces mi-farce mi-critique de la société, il conserve le soutien du roi. Il reçoit même une pension du souverain, ce qui attise la jalousie de ses ennemis. L’Ecole des femmes, La Critique de l’École des femmes, Tartufe qui pointe du doigt l’hypocrisie religieuse et qui fut interdite de représentation pendant 5 ans, et Don Juan le hissent au rang du plus grand artiste de son époque. Sa collaboration avec Lully se traduit par l’apparition d’un nouveau genre, la comédie-ballet. Sa troupe est nommée en 1665 « la Troupe du Roy ».

Molière tombe malade en 1666. Gravement affaibli, il parvient néanmoins à écrire deux pièces,le Médecin malgré lui et le Misanthrope. Il tente de relancer Tartufe sous un autre nom mais la pièce est de nouveau interdite. Il faut attendre 1669 pour qu’elle soit jouée et acclamée par le public.
Après Amphitryon et L’Avare, Molière signe sa dernière pièce, Le malade imaginaireAu cours de sa quatrième représentation, il tombe sur scène et meurt quelques heures plus tard le 17 février 1673. N’ayant pas abjuré sa profession de comédien (jugée immorale par l’Eglise), il échappe de justesse à la fosse commune sur l’intervention du roi. Les comédiens de Molière fondent sept ans après sa mort la comédie-française

Résumé de La ficelle


Résumé de La ficelle

(GUY DE MAUPASSANT)


C’est jour de marché dans le bourg normand de Goderville où se rend un paysan, maître Hauchecorne. Maître Hauchecorne ramasse un petit morceau de ficelle, sous les yeux d’un bourrelier, Malandain, avec lequel il est fâché. Plus tard, un crieur public fait savoir que quelqu’un a perdu un portefeuille. Maître Hauchecorne est accusé d’avoir trouvé et conservé le portefeuille. il est dénoncé par Malandain. Convoqué chez le maire pour s’expliquer,on ne peut rien retenir contre Hauchecorne, mais il n’arrive pas non plus à prouver son innocence. Tous ceux qu’il rencontre alors sont persuadés qu’il a conservé le portefeuille.Le lendemain, un valet de ferme restitue le portefeuille qu’il a trouvé sur la route; maître Hauchecorne se croit enfin délivré. Hélas, dans les conversations, plus il raconte son récit et plus les autres croient que c’est lui qui, après avoir trouvé le portefeuille, l’a fait rapporter par un tiers. Hauchecorne tombe dans l’obsession, il est malade puis il meurt et ses derniers mots sont encore pour clamer son innocence, c’est « une ‘tite ficelle » était sa dernière phrase.

biographie de GUY DE MAUPASSANT

Biographie de GUY DE MAUPASSANT

Guy de Maupassant naît le 5 août 1850 au château de Miromesnil (8 km de Dieppe), dans une noble famille d'origine lorraine. Son frère Hervé naîtra 6 ans plus tard.
Les parents de Guy déménagent souvent, et c'est pour cela que ce dernier aimera voyager (lire certaines de ses oeuvres).
Après le divorce de ses parents (1860), Guy de Maupassant rentre à Dieppe avec sa mère. Il suit une scolarité en école publique.
En 1868, après être renvoyé du séminaire de Rouen pour des écrits ne plaisant pas aux clercs tenant l'établissement, il commence des études de droit à la faculté de Rouen, celles-ci dureront deux ans.
En 1870 il commence un service militaire qui durera jusqu'à fin 1871, et rentre au ministère de la Marine en 1872 où il restera jusqu'en 1878.
Maupassant commence à être troublé mentalement dès 1878, vers 1880 il est lié à une consommation de haschich. 
En cette période-là il ne fait qu'écrire, mais il écrit énormément. 
En 1889 son frère est interné à Charreton (hôpital psychiatrique du Val de Marne), où il meurt vers le mois de Novembre. Pour oublier cet évènement  Guy de Maupassant fait une croisière en Méditerranée sur un yacht nommé le bel-ami, qu'il a auparavant décrit dans un de ses romans.
 Après une tentative de suicide dans la nuit du 1 au 2 janvier 1892, Maupassant, à son retour à Paris, est à son tour interné dans un asile (service du Dr Blanche). 
Une paralysie générale de ses membres débute fin 1892 et Maupassant meurt le le 6 juillet 1893.